La danse des mots : forme et spiritualité
·La calligraphie arabe représente un modèle d’expression singulier. Avant l’avènement de l’islam, elle n’était pas connue dans l’histoire arabe, car la société de l’époque reposait davantage sur la poésie et la parole que sur l’écriture. Cependant, lorsque l’islam s’est répandu, atteignant même des villes ne parlant pas l’arabe, il est devenu nécessaire de coucher par écrit la langue dans laquelle le Coran a été révélé. C’est ainsi que le caractère arabe a acquis une dimension sacrée, étroitement liée à la sainteté du Livre. Dès lors, nombre de croyant·es ont développé un talent et un héritage culturel pour exprimer leur amour de la calligraphe dans un langage esthétique d’une créativité sans égale. Cet art unique a ainsi permis de façonner une expression artistique profondément ancrée dans la spiritualité islamique.
Par Mahmoud Birem
Depuis l’enfance, Mahmoud Birem a développé une passion pour le dessin et la calligraphie, encouragé par son père qui l’a mis en relation avec des enseignant·es talentueux·ses. Après des études aux beaux-arts et en arts appliqués, il a exercé dans le design et la publicité, tout en restant fidèle à la calligraphie arabe. Aujourd’hui responsable de communications, il concilie son expertise artistique et son engagement culturel. Il enseigne également la calligraphie arabe à l’Institut français de Civilisation musulmane de Lyon. Ses œuvres sont accessibles au public sur les réseaux sociaux.
Conférence organisée par les Amis du musée, le lundi 12 mai 2025, 18h, Archives municipales de Lyon
Accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles